Giorgio de Chirico (1888-1978)

Giorgio de Chirico m'évoque ces ballades faites en rêves, dans ces rues d'enfance où l'on revient seul, éternellement - car ce sont les vivants, les véritables fantômes, les revenants ; et c'est eux qui sont hantés, et non pas les maisons.

J'ai lu quelque part que les statues de Giorgio de Chirico étaient des dieux morts dont il ne reste plus que l'image ; les dieux sont peut-être bien mort, mais l'homme lui aussi, a disparu.


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